Commentaires | L’Ouest du Canada, y compris la Colombie-Britannique, a subi un temps chaud et sec fracassant des records. Jusqu’en 2017, celle-ci était la pire saison d’incendies jamais enregistrée. Du 6 au 8 juillet, 190 incendies ont éclaté, dont 108 le 7 juillet. Pour la première fois en 15 ans, un état d’urgence a été déclaré pour toute la Colombie-Britannique. Avec ses 70 jours, c’est le plus long de l’histoire de la province. À la fin de la saison, on rapportait 1 265 incendies détruisant 1,2 million d’hectares de terres, soit 30 % de plus que le précédent record. Au plus fort des événements, 4 700 personnes combattaient les incendies de forêt partout dans la province, dont 1 200 personnes provenant de l’Australie, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, des États-Unis et d’autres provinces et territoires. 300 structures ont été détruites en plus de centaines de poteaux et pylônes électriques. Les Forces armées canadiennes ont également été appelées en renfort pour la première fois depuis 2003. Le coût total de cette saison d’incendies record est estimé à plus de 700 millions de dollars, dont plus de 568 millions de dollars en coûts pour la lutte contre les incendies et 130 millions de dollars en pertes de biens assurés.
Parmi les incendies notables, citons : Les incendies du Plateau Complex, où 20 incendies ont fusionné sur le plateau de Chilcotin et ont brûlé 545 151 hectares – la même superficie que l’Île-du-Prince-Édouard. C’est le plus important incendie de l’histoire de la Colombie-Britannique. L’incendie de Elephant Hill a été exceptionnellement dévastateur avec 123 maisons incendiées. L’événement a eu un impact considérable sur 23 communautés des Premières Nations. L’incendie du complexe Central Cariboo, d’une superficie de 31 181 hectares, a entraîné l’évacuation de la ville de Williams Lake, qui compte plus de 10 000 habitants. |